Selon un communiqué militaire, l’accord a été paraphé au quartier général de l’armée à Yarzé (banlieue de Beyrouth) entre le commandant en chef de l’armée libanaise Jean Kahwaji et l’amiral Édouard Guillaud, PDG d’ODAS, la compagnie française chargée du développement des exportations dans le domaine de la défense, de la sécurité et des hautes technologies.
Selon une source politique libanaise, l’amiral Guillaud, doit se rendre à Ryad pour le faire signer par les autorités saoudiennes qui devront effectuer un premier versement de 600 millions dollars soit 20% du contrat.
Les armes françaises commenceront à être livrées deux mois plus tard. La livraison s’étalera sur trois ans et parmi les armes figurent notamment 7 hélicoptères Gazelle muni de missiles anti-char téléguidés HOT et 7 hélicoptères Puma pour le transport des troupes.
La liste d’équipements retenus, qui a nécessité plusieurs mois de discussions, correspond à des « besoins identifiés par les forces armées libanaises, qui sont sous-équipées et sous-entraînées pour remplir leurs missions de sécurité et de renseignement », avait relevé un responsable au ministère français de la Défense, sous couvert d’anonymat.
Outre les hélicoptères, le contrat porte sur des VAB (Véhicules de l’avant blindés), de l’artillerie lourde (dont des systèmes Caesar), des patrouilleurs armés et des moyens de communication et de surveillance, dont des drones de type SDTI, afin d’améliorer la capacité de renseignement des Libanais.