Chine et Kenya s’engagent à renforcer leurs relations économiques

Le chef de la diplomatie chinoise était samedi à Nairobi pour des rencontres avec son homologue kényane, Amina Mohamed, et le président, Uhuru Kenyatta.

« Notre relation est fondée sur le principe du partenariat. C’est un partenariat que je veux voir augmenter et se consolider au bénéfice de chacun », a déclaré M. Kenyatta dans un communiqué.

D’après Nairobi, les deux pays entendent surtout développer leur partenariat en terme de développement industriel, de transferts de technologies, de modernisation de l’agriculture et de développement des infrastructures.

La Chine finance déjà de nombreuses infrastructures au Kenya, des routes mais aussi un grand projet de ligne ferroviaire de près de 3 milliards d’euros entre la capitale, Nairobi, et le port de Mombasa sur l’océan Indien.

Une société chinoise a aussi décroché un contrat pour la construction d’un important port à Lamu, archipel kényan situé sur l’océan Indien près de la Somalie.

« Nous avons besoin que vous travailliez avec nous pour relier la région de l’Afrique de l’est, en prolongeant la ligne ferroviaire à nos pays voisins, dont l’Ouganda, le Soudan du Sud, le Rwanda, le Burundi et même la RDC (République démocratique du Congo) pour développer l’économie régionale », a poursuivi le président kényan.

La ligne ferroviaire que la Chine finance entre Nairobi et Mombasa doit ultérieurement être prolongée vers les capitales ougandaise, Kampala, rwandaise, Kigali, burundaise, Bujumbura, et sud-soudanaise, Juba.

La visite du ministre chinois des Affaires étrangères faisait suite à celle du Premier ministre, Li Keqiang, en mai 2014 et du président, Xi Jinping, un an auparavant.

Voir les autres articles de la catégorie

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

5 MOIS EN ANTARCTIQUE