Le citoyen est « plus que jamais au coeur de cette campagne » visant à refuser « l’omniprésence des plastiques au quotidien », explique l’ONG.
Surfrider appelle ses bénévoles à un travail de pédagogie pour expliquer que « la pollution des océans et des plages débute en amont, dès l’acte d’achat de l’objet qui deviendra un déchet », selon l’association environnementale.
Chaque seconde, 206 kg de déchets plastiques sont déversés dans les océans et 100% des déchets retrouvés sur les plages sont d’origine humaine, produits de notre consommation, souligne l’ONG.
Chaque citoyen peut agir au quotidien contre ce problème en adoptant quelques réflexes, comme réduire sa consommation de produits plastiques, les réutiliser ou les recycler, rappelle l’ONG.
Dans le cadre de cette 20ème édition des « Initiatives Océanes », Surfrider a fait parvenir gratuitement à chaque organisateur de collecte un kit pédagogique.
L’édition précédente avait rassemblé plus de 43.000 personnes dans 28 pays pour quelque 1.300 opérations de collecte. Sacs en plastique, mégots, chaussures, bouchons de bouteille… plus de 2.800 m3 de déchets au total avaient été ramassés pour l’occasion.
L’ONG souhaite cette année ne plus cantonner les « Initiatives Océanes » aux seules actions de collectes mais à diversifier les activités organisées et à les prolonger tout au long de l’année atour d’une réflexion sur « l’économie circulaire ».
Par opposition au schéma actuel de consommation « linéaire », où les ressources extraites de la nature sont transformées en produits à durée de vie limitée et insuffisamment recyclés, les tenants de l' »économie circulaire » prônent une réorganisation de toute la chaîne de production autour de réutilisation et du recyclage. L’objectif à long terme serait « un taux de gaspillage des ressources quasi-nul », selon l’ONG.
Surfrider Foundation a été créée en 1990 par des surfeurs du Pays basque, dans le sillage d’un mouvement de protection des littoraux né en 1984 à Malibu, en Californie.