Roland Povinelli, 73 ans, maire sans interruption depuis 1975, avait été placé en garde à vue mardi dans les locaux de la brigade financière de la PJ de Marseille.
Il a été mis en examen des chefs de détournement de fonds publics, abus de confiance, faux et utilisation privative de domaine public, a indiqué à l’AFP son avocat, Michel Pezet. Il a été remis en liberté, moyennant le versement d’une caution de 50.000 euros.
Il est reproché à l’élu l’emploi présumé fictif de sa belle-fille comme attachée parlementaire lorsqu’il était sénateur, la promotion illégale de sa directrice de cabinet, l’utilisation à titre privatif d’un bâtiment communal et d’avoir indûment reçu un chèque lors de la liquidation d’une association locataire d’un terrain où était installé un émetteur radio.
Une information judiciaire avait été ouverte en février, des chefs de corruption active et passive, trafic d’influence et détournement de fonds publics. Me Pezet affirme cependant qu’aucun des chefs de corruption ou trafic d’influence n’a été retenu contre son client.
M. Povinelli « rejette ces accusations, il est très combatif », ajoute son avocat, précisant que des « confrontations » vont être organisées.