« Les restrictions sur les armes et les missiles » seront maintenues dans le cadre d’un possible accord, a déclaré cette source, alors que le sujet est revenu sur la table comme un des grands points de crispation de la négociation en cours sur le nucléaire iranien à Vienne.
Plus tôt dans la journée, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait indiqué que la question de l’embargo sur les armes à l’Iran était un « problème majeur » dans les discussions, ce qui avait été confirmé de source iranienne.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté en 2010 une résolution interdisant la vente à l’Iran d’armes précisément listées (telles que chars de combat, systèmes d’artillerie de gros calibre, avions de combat, hélicoptères d’attaque, navires de guerre, missiles et lanceurs de missiles…)
La même résolution stipule que l’Iran « ne doit mener aucune activité liée aux missiles balistiques pouvant emporter des armes nucléaires » et interdit le transfert de technologie ou la fourniture d’une aide technique à l’Iran dans ce secteur.
L’accord en négociation à Vienne entre l’Iran et les grandes puissances prévoit la levée des sanctions contre Téhéran si celui-ci se plie à ses engagements sur le nucléaire.
Depuis 2006, le Conseil de sécurité de l’Onu a pris six résolutions pour sanctionner le programme nucléaire iranien.
La levée des restrictions sur les armes et les missiles est inacceptable pour les Occidentaux, compte tenu du contexte régional, et de l’implication iranienne dans plusieurs conflits, notamment en Syrie ou en Irak, soulignent depuis des mois plusieurs sources diplomatiques.