« Le colmatage de la brèche est terminé », a déclaré à l’AFP une porte-parole de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM).
Place donc aux opérations de pompage de l’eau qui s’est engouffrée dans deux compartiments étanches du navire, le faisant pencher légèrement à tribord. Un processus délicat car nécessitant « un calcul très précis pour que le bateau reste stable », selon la même source.
Une fois remis à flot, le Napoléon Bonaparte pourra être déplacé en cale sèche afin d’évaluer l’ampleur des travaux à effectuer.
En maintenance au moment de l’avarie, sans passagers à bord, il devait reprendre la mer à Noël, une échéance qui ne pourra pas être respectée. « Le reste de la flotte suffira, vu qu’il ne s’agit pas d’une période d’affluence énorme », a souligné l’entreprise.
Ensuite « il sera temps de trouver des solutions », a précisé la porte-parole, soulignant que le ferry ne sera pas opérationnel « avant les vacances de février ou d’avril ».
Le Napoléon Bonaparte, navire amiral de la SNCM, dessert principalement les ports de Bastia et d’Ajaccio. Mis en service en 1996, il mesure 172 mètres de long et 30,4 mètres de large, et peut transporter 2.650 passagers (soit le plus gros ferry de la SNCM en termes de capacité) et 708 voitures.
Cet incident représente un coup dur pour l’ancienne compagnie publique, détenue par Veolia (66%) et l’Etat (25%, les 9% restants revenant aux salariés), qui est confrontée à des pertes, une rude concurrence et aux incertitudes de la desserte publique de la Corse.
VEOLIA ENVIRONNEMENT