Princess Yachts, qui se présente comme le principal constructeur de yachts au Royaume-Uni, a justifié ces licenciements par une nécessite d’améliorer sa productivité face à une concurrence rude depuis 2008, dans un communiqué dont l’AFP a pris connaissance mercredi.
Cette entreprise a affiché une perte de 11,3 millions de livres sterling (15 millions d’euros) lors de son dernier exercice comptable, pour un chiffre d’affaires de 239 millions de livres sterling (325 millions d’euros).
La compagnie compte 2.300 employés dont 350 seront concernés par ces mesures dès le mois de mars dans les fonctions de back office, de développement et de production. Elle n’a pas précisé quelles formes prendraient ces suppressions d’emploi (licenciements, départs en pré-retraite, départs volontaires, etc.).
Princess Yachts appartient depuis 2008 à un fonds d’investissement en partie contrôlé par LVMH et Groupe Arnault, la société de portefeuille du patron du groupe de luxe français, Bernard Arnault. Ce fonds a été intégré mardi au sein de L Catterton, une coentreprise contrôlée à 60% par le fonds américain de capital-investissement Catterton et à 40% par LVMH et Groupe Arnault.
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LVMH – MOET HENNESSY LOUIS VUITTON