Un patrouilleur a d’abord repéré un premier canot, où se trouvaient une centaine de passagers clandestins en difficulté, à quelque 70 milles marins (120 km) de l’île italienne de Lampedusa.
Après les avoir secourus, le « Corsi » spécialisé dans les secours en mer, avec 27 hommes d’équipage, a été averti par téléphone satellitaire de l’existence d’un autre groupe de clandestins sur un canot à la dérive à 35 milles (64,8 km) plus au sud, et les a rejoints et recourus.
Les 204 immigrés, provenant en grande majorité de l’Afrique sub-saharienne, ont été débarqués en deux temps sur l’île de Lampedusa et hébergés dans un centre de premier accueil.
La nuit précédente, une centaine d’immigrés érythréens avaient été secourus dans le canal de Sicile par le même bâtiment des garde-côtes.
Les conditions météorologiques ont entraîné une recrudescence des traversées de clandestins vers l’Italie au cours des derniers jours et semaines.
La majorité des immigrants viennent d’Afrique sub-saharienne, à travers la Libye ou la Tunisie, où ils sont arrivés souvent dans des conditions très périlleuses et où ils sont parfois maltraités.
Mais une autre partie sont des réfugiés fuyant les troubles dans les pays arabes, comme les Syriens et depuis peu les Egyptiens.
D’autres viennent de contrées aussi lointaines que l’Afghanistan ou l’Asie du Sud (Sri Lanka, Bangladesh, Inde…), effectuant des périples compliqués avant d’être embarqués clandestinement de nuit à partir d’un port méditerranéen pour les côtes italiennes.