« Le démantèlement du camp illégal de Cavani est achevé. L’ensemble des tentes a été retiré aujourd’hui », a indiqué la préfecture dans un communiqué sur Facebook, ajoutant que les personnes vulnérables, « notamment les femmes avec enfants, ont été hébergées conformément aux engagements pris ».
« Aucun habitat illégal ne doit être reconstitué », a ajouté la préfecture, qui publie des photos de ce qu’était l’ancien camp, jonché de débris et de bâches bleues qui servaient de toit aux cases installées à la hâte.
« Le démantèlement du camp de Cavani était une priorité pour ramener durablement le calme et la paix sociale à Mayotte », a de son côté indiqué sur X (ex-Twitter) la ministre déléguée.
D’abord annoncé par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin mi-janvier, le démantèlement de ce camp, dans lequel ont vécu jusqu’à 700 migrants pour la plupart originaires d’Afrique des Grands Lacs ou de Somalie, aura pris deux mois.
Sujet de vives tensions, ce camp installé dans le centre de Mamoudzou a été le point de départ du mouvement de contestation qui a paralysé le 101e département français pendant plus d’un mois, de fin janvier à début mars.
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