Interrogé au Parlement sur ce qu’il ordonnerait si les Chinois débarquaient sur ces îlots administrés par le Japon mais revendiqués par la Chine, M. Abe a répondu: « il serait normal que nous les repoussions par la force si d’aventure ils débarquaient.
M. Abe était questionné sur ce sujet par un parlementaire, après l’entrée de huit navires de surveillance maritime chinois dans la zone de 12 milles marins (environ 22 km) entourant ces îlots de mer de Chine orientale, revendiqués par Pékin sous le nom de Diaoyu.
« Nous patrouillons actuellement autour des îles Senkaku afin d’empêcher quiconque de débarquer », a ajouté M. Abe, évoquant les garde-côtes japonais qui assurent la protection de cette zone.
La tension entre Pékin et Tokyo est montée depuis que le Japon a acheté trois des cinq îles de cet archipel inhabité à leur propriétaire privé nippon. Depuis lors, la Chine envoie régulièrement des navires, mais aussi ponctuellement des avions, dans cette zone. Il y restent habituellement quelques heures avant de repartir.