Cet accord sur le Fonds européen des affaires maritimes pour la période 2014-2020 et de la pêche ouvre la voie à la mise en oeuvre de la réforme du secteur pour une pêche « plus pérenne et durable » a relevé la commissaire européenne à la pêche, la grecque Maria Damanaki, lors d’une conférence de presse.
« C’était la dernière pièce du puzzle » après l’accord politique conclu en mai entre les Etats et le Parlement européen pour orienter la nouvelle politique commune de la pêche vers la restauration des ressources halieutiques, a-t-elle souligné.
« C’est un accord très important », s’est aussi félicité Vigilijus Jukna, le ministre lituanien de la pêche, qui présidait son premier conseil des ministres du secteur depuis le début de la présidence lituanienne de l’UE. Il a chiffré « la somme envisagée pour le fonds à 6,396 milliards d’euros ».
Obtenu grâce à des concessions à l’Espagne, qui voulait maintenir son niveau de financement en dépit du changement des critères dans leur attribution, l’accord doit encore être négocié avec le Parlement européen, en vue d’un accord final d’ici la fin de l’année.
Les députés européens doivent adopter leurs propositions en octobre.
La Bulgarie et la Roumanie ont voté contre le compromis soumis par la présidence lituanienne, car en tant que nouveaux États membres aux performances encore médiocres en matière d’absorption des fonds communautaires, ils s’estiment lésés par la prise en compte, pour les nouveaux financements, des résultats réalisés durant la période 2007-2013.