L’usine piscicole, déjà autorisée par le ministère sud-africain de la Pêche et susceptible de créer de nombreux emplois, comprendra 315 casiers flottants de 30 mètres de diamètre.
Elle est censée voir le jour d’ici cinq ans à 2,5 kilomètres au large de la plage de Hobie Beach sur l’océan Indien, très appréciée des véliplanchistes.
Mais c’est sans compter l’hostilité des opérateurs touristiques, mais aussi de biologistes et conseillers municipaux, tel Dean Biddulphs, très sensible à l’argument de l’emploi dans cette région passablement déshéritée, mais qui suggère de déménager la ferme ailleurs.
« Si elle était sur la terre ferme, ce serait plus économique et moins coûteux », a-t-il expliqué à l’AFP, pointant un terrain voisin de l’aire marine visée.
« La zone où le projet est envisagé se situe juste là où les athlètes s’entraînent la nuit. On ne peut pas prendre de risque », a souligné pour sa part Paul Woolfe, directeur du triathlon Ironman South Africa –3,8 kilomètres de nage suivi de 180 kilomètres de vélo et un marathon.
Les villes du Cap et de Durban ont déjà été contactées pour accueillir la course, mais Port Elizabeth ferait selon lui une très mauvaise affaire en se privant des 8 millions de dollars de recettes que cette épreuve mythique rapporte chaque année.