L’objectif fixé en 2010 par la convention sur la diversité biologique (CDB) de l’ONU prévoyant qu’au moins 17% des terres et 10% des océans fassent partie du réseau d’aires protégées d’ici à 2020 est en passe d’être atteint.
Avec plus d’un million de kilomètres carrés déclarés aires protégées au cours des deux seules dernières années, « l’objectif de couverture géographique devrait être respecté », affirme le PNUE dans un document présenté jeudi à Sydney au Congrès mondial des parcs de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Mais il reste beaucoup à faire pour garantir « que les aires protégées soient pertinemment situées dans des zones importantes pour la biodiversité et les écosystèmes, et qu’elles soient gérées efficacement », écrit le PNUE.
L’organisme onusien estime qu’il faut à cet effet pas moins de 76,2 milliards de dollars par an.
Quelque 15,4% des surfaces terrestres et 3,4% des océans –soit 32,6 millions de km2– sont protégées, selon l’ONU. En revanche 0,25% seulement des zones de haute mer, hors des eaux territoriales, sont sanctuarisées alors même que nul Etat ni organisation officielle n’y jouit d’une juridiction pour les protéger.
Le Congrès mondial des parcs rassemble 5.000 participants du monde entier à Sydney, du 12 au 19 novembre.
Le congrès rendra publique le 14 novembre une « liste verte » des aires protégées de l’UICN qui comprendra une vingtaine de sites répartis dans huit pays, dont la France, a indiqué le directeur du Comité français de l’UICN, Sébastien Moncorps.