« Nous avons une coopération avec les Chantiers de l’Atlantique dans toute une série de domaines », comme les éoliennes marines, « et nous espérons que les questions sur l’évolution de son actionnariat trouverons une solution, mais en ce qui concerne Alstom, nous ne sommes pas intéressés », a déclaré M. Kron.
« Nous ne sommes intéressés ni par la reprise de STX ni par celle du volailler Doux », a-t-il ajouté, en forme de boutade.
Alstom (alors connu sous son ancienne dénomination d’Alsthom) avait acquis en 1976 les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, avant de les céder 30 ans plus tard au constructeur naval norvégien Aker Yards, lui-même passé en 2008 sous l’égide du sud-coréen STX Shipbuilding, qui les a rebaptisés STX France.
STX a annoncé la semaine dernière qu’il envisageait de céder ses chantiers navals en France et en Finlande, du fait de lourdes difficultés financières. STX France est détenu à 33,3% par l’Etat français et pour le reste par le constructeur sud-coréen.
Réagissant à cette annonce qui a suscité des inquiétudes pour l’avenir du dernier chantier naval de France, le gouvernement français a assuré ce week-end que l’activité de STX France n’était pas menacée par une éventuelle cession, vue la bonne santé économique de l’entreprise.
ALSTOM
STX OFFSHORE & SHIPBUILDING