« Nous n’avons personne qui cherche mon fils et les 43 autres personnes. Nous sommes venus demander au président de prendre les choses en mains », a déclaré à l’AFP Antonio Niz, père d’un marin disparu, lors de la manifestation devant le siège du gouvernement.
Les manifestants arboraient un grand drapeau argentin avec la légende « Continuez à les chercher ! », un plaidoyer entamé quelques jours après la disparition du submersible le 15 novembre, et qui s’est accentué lorsque le ratissage dans l’Atlantique Sud s’est arrêté.
« Nous collectons des fonds pour engager une société privée qui peut les trouver, où qu’ils soient », a déclaré à l’AFP Soledad Alancay, belle-soeur d’un autre membre de l’équipage de San Juan.
Les circonstances dans lesquelles l’ARA San Juan a sombré demeurent mystérieuses.
Une explosion en mer a été enregistrée sur la route du sous-marin le jour de la disparition, mais de nombreuses hypothèses demeurent.
Une enquête judiciaire est en cours pour enquêter sur d’éventuelles fautes, notamment la négligence. Selon des techniciens qui conseillent les familles, les conditions de sécurité n’étaient pas réunies lorsque le San Juan a effectué sa mission.
Avant de perdre tout contact, des pannes de batterie avaient été signalées par l’équipage.
La disparition du sous-marin a porté un dur coup à la Marine argentine et au gouvernement Macri. Le ministre de la Défense, Oscar Aguad, qui a été confirmé dans Ases fonctions.
Le San Juan était l’un des trois sous-marins du pays. Sur les deux restants, un seul est opérationnel, l’autre ayant été mis hors service en raison de défaillances graves empêchant sa navigation.