« Je salue la décision du président Obama de commuer la peine de Melle Chelsea Manning à 35 années de prison », déclare le fondateur de WikiLeaks dans un communiqué envoyé à l’AFP par un de ses avocats.
Réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres depuis juin 2012 pour éviter une extradition vers la Suède où des accusations de viol sont portées à son encontre et qu’il nie, le fondateur de WikiLeaks affirme que Manning n’aurait jamais du être condamné.
« C’est un héros dont le courage aurait du être félicité, pas condamné », ajoute-t-il.
M. Assange appelle par ailleurs le gouvernement américain à « mettre fin immédiatement à la guerre contre les lanceurs d’alerte, et ceux qui publient comme WikiLeaks et moi ».
La militaire transsexuelle, qui s’appelait auparavant Bradley Manning, avait été condamnée en août 2013 pour avoir transmis plus de 700.000 documents confidentiels au site WikiLeaks.
A trois jours de son départ de la Maison Blanche, Barack Obama a commué mardi cette peine. Chelsea Manning sera libérée le 17 mai.
La femme soldat de 28 ans avait tenté de mettre fin à ses jours en octobre, après une première tentative de suicide en juillet.
La semaine dernière, WikiLeaks a affirmé que son fondateur, Julian Assange, accepterait d’être extradé vers les Etats-Unis si Barack Obama faisait preuve de clémence envers Chelsea Manning.