Selon le gouvernement australien, des plongeurs ont dû enlever la « biofoul » – une accumulation de micro-organismes, de plantes, d’algues ou de petits animaux – du Viking Orion, un navire de 930 places, pendant qu’il était ancré dans les eaux internationales.
Le nettoyage était nécessaire pour protéger les eaux australiennes des « organismes marins potentiellement dangereux », a expliqué le ministère de la Pêche dans un communiqué transmis à l’AFP.
Le Viking Orion, un bâtiment construit en 2018 comptant neuf ponts avec un spa, un théâtre, un vaste espace de sport et une piscine, avait quitté le 23 décembre Auckland en Nouvelle-Zélande mais n’a plus fait d’escales après son départ de Wellington, la capitale néo-zélandaise, le 26 décembre, selon le site internet de suivi vesselfinder.com.
Des arrêts étaient pourtant prévus à Christchurch et Dunedin, en Nouvelle-Zélande, ainsi qu’à Hobart, la capitale de l’Etat australien de Tasmanie, avant Melbourne, en Australie, où le navire a accosté lundi soir.
Entre-temps, le Viking Orion s’est ancré et a été nettoyé dans les eaux internationales au large de la ville australienne d’Adélaïde, d’après le site de suivi.
La compagnie Viking a confirmé avoir dû retirer « une quantité limitée d’une excroissance marine ordinaire » de la coque.
« Bien que le navire ait dû manquer plusieurs escales sur cet itinéraire afin que le nettoyage nécessaire soit effectué, il devrait reprendre l’itinéraire actuel », a souligné Viking dans un communiqué transmis à l’AFP.
« Viking travaille directement avec les invités sur une compensation pour l’impact sur leur voyage », a ajouté la compagnie, refusant de donner plus de détails.