« Il y a des parties des troupes en Syrie que l’on peut tout à fait prendre, comme dans le cas de l’Irak où a eu lieu avec succès la formation de troupes locales », a affirmé la ministre conservatrice dimanche soir sur la chaîne de télévision publique ZDF.
Elle a toutefois insisté sur le fait qu’il n’y aura « pas d’avenir avec Assad, cela est clair ».
La France, qui a désormais pour priorité en Syrie la lutte contre l’EI, avait pour la première fois envisagé vendredi d’associer les forces du régime syrien, tout en soulignant qu’une telle coopération ne pouvait s’inscrire que dans le cadre d’une transition politique.
Après les attentats de Paris du 13 novembre revendiqués par l’organisation jihadiste, l’Allemagne, jusqu’ici réticente à intervenir en Syrie, a assuré la France de tout son soutien. Elle a annoncé qu’elle allait notamment déployer une frégate et fournir des avions de reconnaissance et de ravitaillement dans le cadre des bombardements effectués sur des cibles jihadistes en Syrie.
Au total, quelque 1.200 soldats allemands devraient être mobilisés, ce qui en fera la mission la plus importante en cours à l’étranger.
Le conseil des ministres doit adopter mardi les grandes lignes de cette intervention qui devra ensuite encore être soumise au feu vert des députés. Berlin a promis d’agir vite.