Ecoslops commence à vendre son carburant marin issu de résidus pétroliers

L’unité de traitement de l’entreprise, située dans le port portugais de Sines, avait été mise en service en janvier.

Elle a démarré la production après une période d’essais, de qualification de produits et de finalisation de la formation des équipes locales, et pourra traiter annuellement près de 30.000 tonnes de résidus hydrocarburés, aussi appelés slops.

Le groupe a d’ailleurs déjà importé une seconde cargaison de 3.000 tonnes de ces résidus, qui proviennent généralement des salles de machines des navires, des lavages des cuves des pétroliers et des eaux polluées de fonds de cale. Jusqu’ici, ils étaient incinérés ou servaient éventuellement de combustible pour certaines installations industrielles comme les cimenteries.

La première vente de carburant et la seconde importation de résidus “prouvent le très bon fonctionnement de notre outil industriel de Sines et la pertinence de notre modèle économique fondé sur le recyclage des résidus pétroliers issu du transport maritime”, a fait valoir Vincent Favier, directeur général.

“Ces éléments nous permettent d’être confiants et notre prospection pour de nouvelles implantations s’en trouve immédiatement renforcée”, a-t-il ajouté.

Créé en 2009, Ecoslops est entré en Bourse en début d’année au prix de 18 euros par action, levant à l’occasion 18 millions d’euros, mais s’est depuis fortement déprécié. Le titre s’échangeait à 9,20 euros lundi peu après l’ouverture, en hausse de 3,60%.

jum/fpo/mcj

ECLOSLOPS

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