Cette attaque est survenu le 19 janvier et empêche toujours lundi l’accès à certains services en ligne pour les diplomates, a expliqué le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada dans un communiqué, organisme gérant l’administration publique canadienne.
Au lendemain de cette attaque, le Centre canadien pour la cybersécurité (CCC) avait averti que des infrastructures essentielles au pays pourraient être la cible de cyberattaques en provenance notamment de Russie.
Les agences fédérales ont toutefois indiqué lundi ne pas savoir d’où venait cette attaque.
« Pour l’instant, rien n’indique que d’autres ministères ont été touchés par cet incident », précise par ailleurs le Conseil du Trésor canadien, qui indique que le « gouvernement canadien fait face chaque jour à des cybermenaces continues et persistantes ».
Elles « peuvent résulter de vulnérabilités du système ou des applications, ou d’attaques délibérées, persistantes et ciblées par des acteurs extérieurs pour accéder à des informations », ajoute le communiqué.
Les tensions sont de plus en plus fortes autour de l’Ukraine, que les Occidentaux estiment être sous la menace d’une invasion russe.
Ces derniers jours, Kiev a affirmé avoir des « preuves » de l’implication de Moscou dans une cyberattaque d’ampleur qui a visé plusieurs sites gouvernementaux ukrainiens. Le Kremlin a démenti toute implication russe.