L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) n’a pas précisé l’origine de la drogue ni procédé à des arrestations.
« Il s’agit de la plus importante saisie d’opium jamais effectuée par l’ASFC », a souligné l’organisation dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi.
Les 2.486 kg d’opium ont été découverts dans les pieds de 247 palettes d’expéditions en plastique, à la suite d' »un examen physique approfondi » a indiqué l’ASFC, photos à l’appui.
Cette saisie est le résultat d’une enquête démarrée en septembre dernier par la police fédérale canadienne. Elle a abouti, le 25 octobre, à l’identification « grâce à une vaste gamme d’outils et de technologies de détection, y compris la technologie à rayons X » d’irrégularités dans les palettes de 19 conteneurs maritimes, a précisé l’agence.
Le port de Vancouver est le premier port du Canada et constitue la principale porte d’entrée dans ce pays pour les produits venant d’Asie.
Les autorités canadiennes n’ont pas précisé l’origine de l’opium et n’ont pas annoncé d’arrestation dans ce dossier. Elles ont cependant insisté que l’enquête se poursuivait de manière « encore plus poussée ».
L’Amérique du Nord souffre depuis plusieurs années d’un important afflux d’opiacés, tels que le fentanyl, importés clandestinement depuis l’Asie, au point de devenir un enjeu majeur de santé publique au Canada et aux Etats-Unis.
Le nombre d’overdoses chez les adolescents âgés de 10 à 18 ans a ainsi plus que doublé aux Etats-Unis entre 2019 et 2021, selon une étude publiée jeudi par les autorités sanitaires américaines, qui ont en particulier alerté sur les risques de pilules contrefaites contenant du fentanyl.