L’annonce de la rupture des négociations est « inattendue », a affirmé dans un communiqué le commissaire européen chargé de l’Industrie, Antonio Tajani, avant de faire part de son « espoir » que les « parties puissent reconsidérer leurs positions dans leurs prochains jours ».
Les négociations sur les surcoûts de l’élargissement du canal de Panama, l’un des plus gros chantiers de génie civil au monde, ont été rompues faute d’accord, a annoncé mercredi le constructeur espagnol Sacyr, qui dirige le consortium international (GUPC) chargé des travaux.
Les relations politiques entre la Commission et le gouvernement du Panama ont été « correctes », s’est justifié M. Tajani, avant d’ajouter que « ce sont les parties qui doivent parvenir à un accord dans le cadre juridique existant ».
« J’espère et je veux croire que les parties reconsidèreront leurs positions dans les prochains jours, parce que l’interruption des travaux serait une mauvaise nouvelle pour l’emploi, pour l’économie mondiale, pour le travail d’expansion du canal et pour les parties elles-mêmes », a insisté M. Tajani.
Prévus pour s’achever cette année, les travaux d’élargissement du canal ont déjà accumulé un retard de neuf mois, sans compter les revers de ces dernières semaines.
Long de 80 kilomètres, le canal de Panama, par lequel transite 5% du commerce maritime mondial, a été inauguré en 1914 et avait été rétrocédé par les Etats-Unis au Panama en 1999.
Son élargissement doit permettre le passage de navires transportant jusqu’à 12.000 conteneurs, soit plus du double de la charge actuellement autorisée à emprunter la voie navigable.
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SACYR