« Nous avons fait savoir aux Cubains que nous discuterons avec eux de ce navire très prochainement », a déclaré une porte-parole du département d’Etat, Marie Harf.
Cependant, Mme Harf a précisé que le sujet ne serait pas abordé lors de discussions sur l’immigration, prévues de longue date, mercredi à Washington.
Le 10 juillet, le cargo Chong Chon Gang, en provenance de Cuba, a fait l’objet d’un contrôle alors qu’il s’apprêtait à entrer dans le canal de Panama, les autorités soupçonnant la présence à bord de drogue, parmi une cargaison de 220.000 quintaux de sucre.
Mais les inspections finalement menées vendredi, malgré la résistance de l’équipage, ont permis de découvrir sous des sacs de sucre roux des conteneurs renfermant du matériel militaire.
Mardi, les autorités cubaines ont admis que ce matériel, qualifié « d’obsolète » par le ministère des Affaires étrangères cubain, leur appartenait et « devait être réparé et revenir dans (leur) pays ».
Il s’agit selon Cuba de « 240 tonnes d’armes défensives obsolètes — deux missiles complets sol-air Volga et Pechora, neuf fusées en pièces détachées, deux avions de type Mig-21 et 15 moteurs pour ce type d’appareil — toutes fabriquées au milieu du siècle passé ».
Les 35 membres d’équipage du cargo demeurent aux arrêts à Panama, dans l’attente de leur interrogatoire.