« Je souhaite qu’EELV entre au gouvernement », a affirmé M. Carvounas, pour qui le remaniement annoncé pour les prochaines semaines doit concerner « plus qu’une ou deux personnes », et permettre de « mettre en place un porte-avion pour aller jusqu’à la présidentielle ».
« Si (la secrétaire nationale d’EELV Emmanuelle Cosse) a envie » de participer au gouvernement, « j’applaudirai », a-t-il encore dit.
Pour le député, cette entrée ne doit pas s’apparenter à un « débauchage individuel », mais elle doit s’inscrire dans un « accord de gouvernement » et un « pacte législatif ».
L’entrée d’EELV « enverrait un signal » aux intellectuels et écologistes à l’initiative d’un appel en faveur d’une primaire à gauche, qui « sont en demande d’unité », a-t-il encore souligné.
Elle ne signifierait pas, selon lui, un changement dans la ligne gouvernementale.
« Nous pouvons faire un pas les uns vers les autres sans déroger à la ligne », a-t-il expliqué, en rappelant que, lors des régionales, le PS et EELV sont parvenus à un compromis sur le dossier de Notre-Dame-des-Landes dans les Pays-de-la-Loire.