« J’aimerais vous remercier pour vos efforts de médiation, pour avoir proposé la Turquie comme terrain de négociations concernant les problèmes de production alimentaire, les problèmes d’exportations des céréales via la mer Noire », a déclaré M. Poutine, selon des propos retranscrits dans un communiqué du Kremlin.
« Grâce à votre médiation, nous sommes allés de l’avant. Toutes les questions ne sont pas encore réglées, c’est vrai, mais il y a du mouvement et c’est une bonne chose », a-t-il poursuivi.
Les deux dirigeants sont à Téhéran pour des discussions avec leur homologue iranien, Ebrahim Raïssi, sur le conflit en Syrie mais aussi sur la guerre en Ukraine.
MM. Poutine et Erdogan doivent y évoquer les mécanismes pour permettre les exportations via des couloirs maritimes sûrs de céréales d’Ukraine, bloquées par l’offensive militaire russe dans ce pays, au risque de provoquer une crise alimentaire mondiale.
Le ministère russe de la Défense avait indiqué vendredi qu’un « document final » serait prêt sous peu pour permettre l’exportation de céréales d’Ukraine.
Lors de sa rencontre mardi avec M. Erdogan, Vladimir Poutine a également évoqué « les très nombreuses questions » concernant le règlement du conflit en Syrie, ainsi que « l’autre question importante » du règlement du conflit dans le Nagorny Karabakh.
« Nous avons un ordre du jour très chargé, et je suis très heureux de vous voir », a ajouté M. Poutine à l’adresse du président turc.