« Aujourd’hui, en réalité, il n’y a aucune urgence. Les Chantiers de l’Atlantique ont un carnet de commandes qui va presque jusqu’à la fin de la décennie, donc nous prendrons notre temps pour trouver le bon partenaire industriel dans cette entreprise », a affirmé M. Vial sur BFM Business.
L’ancien patron de l’enseigne de bricolage Bricorama, Jean-Claude Bourrelier, souhaitait reprendre l’entreprise, mais il a annoncé mi-avril qu’il renonçait à son projet, l’Etat, actionnaire majoritaire, n’y étant pas favorable.
« Son projet ne correspondait pas à ce qu’on recherchait. Il souhaitait être minoritaire, ce n’est pas un industriel du secteur, et nous recherchons plutôt un industriel », a justifié le patron de l’APE.
Actuellement, « l’actionnariat de l’Etat donne de la stabilité aux Chantiers », a-t-il assuré.
L’Etat, qui a repris les Chantiers en 2017 après la faillite de son propriétaire sud-coréen STX, demeure actuellement le premier actionnaire (84,3% du capital) avec Naval Group (11,7%), les salariés (2,4%) et des sociétés locales réunies au sein du consortium CofiPME (1,6%).
La « privatisation » des Chantiers, qui emploient 3.100 personnes et 5.500 sous-traitants français et étrangers, sera « une opération assez lourde, et donc il faut du temps », a insisté M. Vial.
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