« Je considère que l’objectif est atteint, j’ai toujours dit lorsque STX a souhaité vendre les chantiers de Saint-Nazaire, je souhaitais que Fincantieri ne soit pas majoritaire que ce soit un actionnaire robuste au service d’un projet industriel et un actionnaire européen, nous y sommes », a déclaré David Samzun, lors d’un point presse à Saint-Nazaire.
« Ce qu’il faut retenir, c’est que l’Etat français pendant 20 ans à partir du moment où nous nous parlons aura le droit de veto sur toute modification de la structuration de ce pacte d’actionnariat. Aujourd’hui Fincantieri est minoritaire et l’Etat français est renforcé. On peut donc dire aujourd’hui que nous avons une visibilité en terme de commande, une stabilité, une robustesse en terme d’actionnariat », a-t-il ajouté.
Le maire PS a indiqué que les négociations ont abouti à des « garanties nombreuses ». « En terme d’emploi, en terme de préservation de nos bureaux d’étude, en terme investissement dans l’outil industriel, d’investissement dans la recherche (…) mais aussi les énergies marines renouvelables ».
« Vous avez devant vous un maire serein et qui dit à l’ensemble des salariés de STX mais aussi à tout le réseau de sous-traitance et globalement à l’économie locale, que nous connaissons aujourd’hui quelque chose que Saint-Nazaire n’a jamais connu: stabilité, carnet de commande, je crois qu’à Saint-Nazaire, ici, ça va mieux », s’est réjoui M. Samzun.