« Les cinq suspects sont à bord de la Louise-Marie en attendant une possible poursuite judiciaire et sont soignés pour les symptômes de déshydratation, d’épuisement et de malnutrition qu’ils présentent », a précisé le ministère dans un communiqué.
La frégate, engagée depuis le 23 novembre dans l’opération Atalanta, a intercepté samedi vers 15h00 locales un skiff avec ces cinq pirates présumés à son bord au large des côtes somaliennes.
« Ce skiff fait très probablement partie du groupe de pirates qui a tenté d’attaquer le navire marchand MV Papua fin novembre », ajoute le texte.
L’équipe d’abordage de la Louise-Marie a été déployée afin d’arrêter les cinq pirates suspects, qui n’ont pas offert de résistance. Le skiff même a été embarqué à bord de la frégate. Ce skiff était équipé d’une échelle et d’un grappin d’abordage, mais aucune arme n’a été trouvée, selon la même source.
Le MV Papua avait rapporté le 28 novembre dernier, à 500 miles nautiques des côtes somaliennes, avoir été approché par deux skiffs équipés d’armes, de grappins et d’échelles. Ces skiffs bénéficiaient probablement de l’appui logistique d’un « navire mère » dans la zone. L’équipe de sécurité privée qui se trouvait à bord a été en mesure de prévenir l’abordage. Depuis cet incident, un des skiffs a pu régulièrement être localisé par un avion de patrouille maritime d’Atalanta et la frégate belge chargée de l’intercepter.