« Le programme prévoit le retrait définitif du navire en septembre », a précisé Franco Gabrielli lors d’une conférence de presse sur l’île du Giglio qui commémore dimanche le naufrage qui avait fait 32 morts, il y a un an.
Il s’agit d’une opération « d’un caractère tout à fait exceptionnel qui n’a jamais eu de précédent », qui doit prendre en compte « les conséquences pour l’environnement et les habitants », a souligné M. Gabrielli, alors que les opérations de renflouage du navire ont été à plusieurs reprises reportées.
Le choix de l’entreprise privée chargée de se renflouement, une joint-venture américano italienne Titan Micoperi, s’est fait en fonction de l’exigence du « respect de l’environnement et des activités économiques de l’île », particulièrement le tourisme, a-t-il expliqué. Il a rappelé que le choix avait été fait de ne pas sectionner le navire sur place justement en raison des risques de pollution.
C’est une « opération particulièrement onéreuse », a-t-il également souligné.