L’alerte a été donnée par le croisiériste, Costa, suite à une suspicion de contamination parmi les quelques centaines de membre d’équipage présents à bord du Costa Atlantica.
Lundi, une première série de quatre tests a révélé un cas positif, auquel ce sont ajoutés 33 après des tests supplémentaires sur 57 membres d’équipage, a précisé mercredi le gouvernement de région, précisant qu’aucun cas grave n’avait pour l’heure été repéré.
« Plusieurs cas d’infection ont été confirmés à bord, nous avons fait appel au gouvernement central afin qu’il nous apporte son aide », a déclaré à la presse le gouverneur de Nagasaki, Hodo Nakamura.
L’ensemble de l’équipage, dont les personnes contaminées, vont rester à bord du navire et s’appliquer un auto-confinement, a assuré M. Nakamura, se basant sur les déclarations du croisiériste.
Les tests ont été jusqu’ici réalisés par l’équipe médicale du Costa Atlantica, à partir de kits fournis par les services de santé de la ville, aucun responsable japonais ne s’étant pour l’heure rendu à bord.
Le gouvernement local a assuré travailler sur la mise en place d’une équipe spécifique et d’un plan dédié avant d’y intervenir.
Le risque d’un nouveau pôle de contamination dans un navire de croisière intervient moins de trois mois après les débuts de l’infection à bord du Diamond Princess, dont la gestion par les autorités japonaises avait suscité de nombreuses critiques.
L’ensemble des plus de 3.700 passagers et membre d’équipage avaient été laissés plusieurs semaines en confinement sur le paquebot, amarré dans le port de Yokohama, avec au final 700 infections et 13 décès.
Jusqu’à présent relativement épargné par la pandémie, le Japon a vu la croissance du nombre de malades s’accélérer ces dernières semaines, avec mercredi environ 11.500 cas et 277 décès depuis la découverte du premier cas. Les autorités ont placé le pays en état d’urgence pour un mois jusqu’au 6 mai.