Au total, plus de 200 personnes des armées de l’air, marines et gardes-côtes côté Italie et France, ainsi que des représentants des SAMU, des douanes, de la préfecture maritime de Toulon, de la gendarmerie et des bénévoles de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) ont été mobilisées.
Le scénario de cet exercice baptisé « Samar Med 23 » était qu’un jet privé avec 50 personnes à bord perdait ses moteurs après avoir percuté un oiseau, alors qu’il était en approche de l’aéroport de Bastia, et était contraint d’amerrir d’urgence.
Deux avions, un Français et un Italien, ont été activés « pour retrouver au plus vite les naufragés » et leur « larguer des radeaux de sauvetage », ainsi que cinq hélicoptères (quatre français et un italien) pour les hélitreuiller et les mettre en sécurité, a expliqué à la presse Gilles Boidevezi, le préfet maritime de Méditerranée, depuis le poste médical avancé sur le port de Bastia installé pour l’exercice.
Quatre navires des différentes administrations de l’Etat et une « dizaine d’embarcations de la SNSM » complétaient le dispositif.
Les blessés fictifs ont été ont été traités par le poste médical avancé installé en mer sur un bateau de la marine nationale et par celui disposé sur le port de Bastia, avant d’être évacués vers des hôpitaux de Toulon, Nice ou Bastia.
« C’est pour ça qu’on fait ces entraînements, parce qu’il y a un gros travail de coordination et de pilotage à faire pour que tout le monde soit en ordre de marche » le jour d’un véritable accident aérien d’ampleur, a expliqué Magali Chapey, directrice de cabinet du préfet de Haute-Corse.
Cet exercice a permis de mettre en pratique les accords dits « SAR MEDOCC » de coopération de secours signés en 1972 avec l’Italie et l’Espagne.