Depuis le 23 décembre, toutes les personnes qui travaillaient au contact du public avaient l’obligation d’être vaccinées contre le Covid-19, sous peine d’amende. Cette obligation disparaît à partir du 3 mars, à l’exception des établissements scolaires, socio-éducatifs, médico-éducatifs et sanitaires.
Au 28 février, 79,6% des plus de 12 ans avaient reçu deux doses de vaccin, selon la direction de la Santé du gouvernement de Polynésie.
Dans cette collectivité aux compétences partagées entre la France et le gouvernement local, le haut-commissaire de la République a allégé mardi d’autres restrictions liées à l’épidémie.
Le port du masque n’est ainsi plus obligatoire en extérieur. Les mesures de jauges sont levées dans les lieux de cultes, les restaurants ou les expositions, avec toutefois une limite maintenue à 500 personnes. Le pass vaccinal ne sera plus demandé dans les foires et salons, mais reste obligatoire pour voyager de Tahiti vers les autres archipels polynésiens.
Le président comme le haut-commissaire ont justifié l’allègement des restrictions par le recul de l’épidémie. Le taux d’incidence a été divisé par deux en quinze jours, même s’il restait élevé lundi, à 1.150 pour 100.000 habitants.
Depuis la première détection du variant Omicron, le 15 décembre, l’épidémie a provoqué six décès en Polynésie, bien loin des 500 morts déplorés en août et septembre 2021, lors de la vague liée au variant Delta.