Le titre STX a terminé mercredi à 4.390 won (environ 3 euros).
Victime du marasme économique mondial et de la concurrence des chantiers chinois, le quatrième constructeur naval du monde a sollicité huit organismes bancaires créanciers cette semaine afin d’obtenir une rallonge de crédit.
Le groupe a expliqué vouloir « protéger 35.000 emplois et minimiser l’impact pour 1.400 fournisseurs » alors que les commandes se raréfient dans ses chantiers, notamment en Finlande et en France malgré la commande en décembre par l’Américain Royal Caribbean International (RCI) d’un paquebot géant à STX France, à Saint-Nazaire, pour 1 milliard d’euros.
Les ex-chantiers de l’Atlantique n’avaient pas reçu de nouvelle commande de paquebot depuis deux ans avant celle-ci.
STX Offshore and Shipbuilding a enregistré une perte nette de 782 milliards de won ($548 millions d’euros) l’an dernier, sa dette se montant à 12.200 milliards de won (8,5 milliards d’euros) fin 2012.
Le groupe STX, sa maison-mère, cherche à vendre des filiales pour reconstituer sa trésorerie. Sa filiale de transport maritime, STX Pan Ocean Co., est à vendre mais n’a pas trouvé acquéreur la semaine dernière.
STX OFFSHORE & SHIPBUILDING