« Au cours du mois d’avril, le nouveau câble Arimao a débuté sa période de test initial », indique le site officiel Cubadebate, citant la vice-présidente des Opérations de réseau de la compagnie nationale cubaine de télécommunications (Etecsa), Lidia Esther Hidalgo Rodriguez.
Selon la responsable, « ces tests permettent désormais de gérer un premier niveau de croissance du trafic (…) Ceci a permis une augmentation de 17% du trafic total ce mois-ci, le service mobile représentant 83% de cette valeur ».
En décembre, Etecsa avait annoncé la signature d’un contrat avec le groupe de télécommunications français Orange pour le déploiement d’un câble sous-marin depuis l’île de la Martinique (territoire français d’Outre-mer, aux Antilles), avec la province de Cienfuego (centre).
L’entreprise de télécommunications cubaine avait fait savoir qu’il s’agissait « d’augmenter et de diversifier (ses) capacités internationales face à la demande croissante de services de connexion à internet et de haut débit ».
L’internet mobile est accessible à Cuba depuis 2018, mais les utilisateurs souffrent régulièrement de problèmes de connexion, sur les réseaux fixe et mobile.
Jusqu’à présent, l’île communiste n’était reliée qu’à un seul câble en provenance du Venezuela.
En décembre, un Comité d’évaluation des Etats-Unis avait donné un avis défavorable à la demande de deux entreprises de ce pays de déployer un câble sous-marin entre les Etats-Unis et Cuba, invoquant des raisons de sécurité nationale.
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