Parmi les 111 personnes décédées, 87 ont été retrouvées dans le seul district d’Ikongo (est), selon le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Près de 18.000 personnes sont sinistrées et plus de 30.000 personnes ont dû quitter leur foyer. Des milliers de maisons ont été emportées par le vent ou gravement endommagées.
Le cyclone a touché terre samedi avec des rafales de vent allant jusqu’à 165 km/h sur la côte est de l’île, frappée quelques semaines plus tôt par la tempête tropicale Ana qui avait fait 55 morts. Batsirai a quitté Madagascar lundi.
Les secours ont désormais réussi à atteindre la quasi totalité des zones touchées par le vent et la pluie. La principale inquiétude est maintenant l’accès à l’eau potable: les organisations humanitaires craignent la propagation de maladies diarrhéiques liées à la consommation d’eau polluée, pouvant mener à une résurgence de la malaria.
Une dizaine de tempêtes ou cyclones traversent chaque année le sud-ouest de l’océan Indien pendant la saison cyclonique, qui s’étend de novembre à avril.