Huit navires de guerre, quatre avions de combat et plus d’un millier de soldats doivent participer à ces exercices conjoints qui sont lancés d’une base navale au sud de la station balnéaire de Pattaya.
Ils doivent se dérouler sur cinq jours notamment « dans le Golfe de Thaïlande et la mer de Chine méridionale », a indiqué l’ambassade des Etats-Unis à Bangkok dans un communiqué.
Courant août, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a participé à un sommet régional avec les 10 pays membres de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), afin de promouvoir la stratégie « indo-pacifique » du président Donald Trump.
Cette dernière est notamment destinée à défier la Chine au moment où la guerre commerciale entre Washington et Pékin connaît une nouvelle escalade.
Les deux puissances économiques sont aussi à couteaux tirés sur la mer de Chine méridionale, des eaux riches en ressources revendiquées dans leur quasi-totalité par Pékin, mais également par des pays voisins comme le Vietnam, les Philippines, la Malaisie ou encore le sultanat de Brunei.
Le géant asiatique appuie ses prétentions de souveraineté sur cette zone maritime vitale pour le commerce mondial en renforçant artificiellement des îlots qu’elle contrôle et en y installant des armements.
Washington juge ces actions comme une menace pour la sécurité dans la région. Et l’US Navy conduit régulièrement des opérations baptisées « liberté de navigation » pour tenir tête à Pékin.
Les exercices qui débutent ce lundi vont nous permettre de « travailler ensemble sur des priorités communes en matière de sécurité maritime dans la région », a déclaré le vice-amiral Phil Sawyer, commandant de la 7e flotte américaine.
La marine birmane participe aux manoeuvres malgré les sanctions américaines imposées à plusieurs responsables de l’armée pour le « nettoyage ethnique » des musulmans rohingyas.