La réunion, autour du médiateur Gilles Bélier, s’inscrit dans le processus qui avait permis en juillet de stopper la grève qui avait paralysé le trafic de la compagnie entre la Corse et le continent en pleine saison touristique.
« L’important pour nous, c’est que ce projet (de la direction) soit celui d’un repreneur, d’un actionnaire fiable », a déclaré l’un des représentants de la CFE-CGC, Pierre Maupoint de Vandeul, sur le parvis de la préfecture des Bouches-du-Rhône.
Selon lui, « ce premier point » entre partenaires sociaux depuis la médiation qui avait mis fin début juillet à dix-sept jours de grève « est l’occasion de traiter l’ensemble des quatre thèmes prévus dans (cette) médiation, de voir si le gouvernement et les actionnaires sont au rendez-vous de la transparence promise ».
M. Maupoint de Vandeul a détaillé ces quatre points : « le plan industriel, les repreneurs, le contentieux européen et la partie sociale ».
Le représentant syndical des cadres a dit attendre des engagements précis : « on ne peut pas avoir un Premier ministre et des actionnaires qui ont dit au mois de juin +le redressement judiciaire apportera des solutions+, sans apporter (aujourd’hui) au minimum pour nos salariés et nos clients les éléments juridiques qui prouvent que les solutions existent ».
L’option du redressement judiciaire a la faveur de l’actionnaire majoritaire Transdev et de l’Etat qui estiment qu’elle est la seule solution pour s’affranchir des condamnations de Bruxelles. La Commission européenne demande à la compagnie de rembourser plusieurs centaines de millions d’euros d’aides indûment perçues, selon Bruxelles.
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