Les 2.000 salariés des chantiers seront fixés « vers la fin du mois d’octobre ou dans le courant du mois de novembre » sur les intentions du groupe sud-coréen STX, principal actionnaire, et de ses créanciers, écrit le journal.
La « Korea Development Bank », en difficulté financière du fait de son engagement important dans STX, réfléchit à la revente de la filiale européenne », confirme Bercy dans cette note.
La KDB va « traiter cette question prochainement », indique de son côté un porte-parole de la banque, cité dans le journal, affirmant que l’affaire n’est pas encore tranchée.
La presse coréenne avait fait état le 10 octobre de l’intention la Korea Development Bank, de procéder à la vente de STX Europe, principal actionnaire de STX France.
Les rumeurs d’une cession avaient incité les syndicats des chantiers à appeler l’Etat, détenteur à 33% de STX France, à la rescousse.
« Le carnet de commandes relativement fourni des chantiers européens, ainsi que leur haut niveau de savoir-faire permettraient des rentrées rapides et conséquentes de liquidités en cas de revente », estiment, dans leur note, les experts du ministère de l’Economie et des Finances.
Jeudi, la CGT des chantiers navals SXT à Saint-Nazaire s’est élevée jeudi contre la volonté de la direction de dénoncer des accords d’entreprise.
Les chantiers STX France ont démarré fin septembre à Saint-Nazaire la construction du plus grand paquebot de croisière du monde, un navire de la classe des « Oasis », pour l’armateur américain Royal Caribbean Cruises.
La commande de ce navire, qui fera 360 mètres de long sur 60 m de large, est estimée à un milliard d’euros.
Au total, 2.000 salariés et 4.000 employés des sous-traitants dépendent de STX France.
pan/spi
STX OFFSHORE & SHIPBUILDING
ROYAL CARIBBEAN CRUISES