Des garde-côtes chinois dans les eaux territoriales d’îles disputées au Japon

Les quatre bateaux ont pénétré vers 07H30 locale (mardi à 22H30 GMT) dans la zone des 12 milles marins (22 kilomètres) entourant les îles Senkaku, appelées Diaoyu par les Chinois, en mer de Chine orientale.

Les navires gouvernementaux chinois multiplient les incursions dans cette zone depuis la nationalisation japonaise, au mois de septembre, de trois des cinq îles Senkaku, rachetées à leur propriétaire privé japonais.

Cette initiative avait déclenché une semaine de manifestations antijaponaises, dont certaines violentes, dans de nombreuses villes de Chine. Les contacts diplomatiques au plus haut niveau ont été gelés depuis.

Les îles Senkaku sont situées à 200 km au nord-est des côtes de Taïwan, qui les revendique également, et 400 km à l’ouest de l’île d’Okinawa (sud du Japon). Outre leur position stratégique, les fonds marins environnants pourraient renfermer des hydrocarbures.

Fin juillet, Pékin a regroupé plusieurs unités maritimes (administration des pêches, douanes, surveillance maritime) sous l’appellation unique d’un corps de garde-côtes.

D’après des experts, ce changement risque potentiellement d’accroître le nombre de navires armés dans cette région, où certains redoutent, notamment aux Etats-Unis, un incident sérieux entre Japonais et Chinois.

Le Japon a dévoilé mardi un porte-hélicoptères qui représente le plus gros navire militaire construit par Tokyo depuis la Seconde guerre mondiale.

Ce navire de 248 mètres baptisé “Izumo” est encore en construction à Yokohama (sud de Tokyo). Son coût devrait atteindre quelque 900 millions d’euros et il pourrait être opérationnel après 2015.

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