« Le niveau élevé et croissant des mers constitue une énorme menace pour les Samoa, le Pacifique et d’autres petits États insulaires en développement, et ces défis exigent une action internationale résolue », a-t-il déclaré en visite à Apia, la capitale des Samoa.
Si les pays du Pacifique ne contribuent qu’à 0,02% des émissions mondiales de carbone, ils sont « en première ligne de la crise climatique, confrontés à des phénomènes météorologiques extrêmes, des cyclones tropicaux déchaînés aux vagues de chaleur record dans les océans », a poursuivi le chef de l’ONU.
Le sort de ces îles dépend de la limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius par rapport à l’ère pré-industrielle, a indiqué M. Guterres, un objectif que près de 200 pays ont accepté de s’efforcer d’atteindre dans le cadre de la COP21 en 2015.
Il a exhorté les pays riches à respecter leurs engagements en matière de financement des conséquences du changement climatique dans les pays en développement, et appelé à une action internationale pour lutter notamment contre la surpêche et la pollution plastique dans l’océan Pacifique.
Antonio Guterres en a également profité pour donner son avis sur les luttes de pouvoir et d’influence que se livrent dans la région la Chine, les États-Unis et leurs alliés.
« Le Pacifique est mieux géré par les habitants des îles du Pacifique. Il ne doit jamais devenir un forum de compétition géostratégique. »