Le navire de 100 tonnes, spécialisé dans la pêche au corail, avait été intercepté, avec treize personnes à bord, par les garde-côtes japonais à quelque 45 km au nord-est de l’île Miyako, dans l’archipel d’Okinawa, à l’extrême sud du Japon.
Le capitaine et l’équipage ont été libérés après que le consulat général de Chine à Fukuoka se fut porté garant pour eux. Les marins ont quitté Miyako dimanche à destination de la Chine, a précisé le consultat cité par l’agence.
Les garde-côtes japonais avaient déclaré que le capitaine était soupçonné de pêcher dans la zone maritime exclusive du Japon sans autorisation des autorités japonaises.
Cet incident est survenu dans un contexte d’extrême tension entre la Chine et le Japon en raison d’un différend territorial à propos d’un petit archipel en mer de Chine orientale. A la mi-septembre, le Japon avait nationalisé trois des cinq îles de l’archipel des Senkaku, revendiqué par Pékin sous le nom de Diaoyu et situé à 200 km au nord-est des côtes de Taïwan et 400 km à l’ouest de l’île d’Okinawa.
Pékin envoie régulièrement des navires, et dernièrement des avions, autour des Senkaku.
En septembre 2012, l’arrestation du capitaine d’un navire chinois dans les eaux autour des Senkaku avait tourné à l’épreuve de force entre les deux pays.
Tokyo l’avait finalement libéré à la suite d’une intense pression et de menaces de rétorsions économiques de la part de son grand voisin.