Sur l’une des façades de la basilique, oeuvre de l’architecte catalan Antoni Gaudi, les militants, soutenus par des cordes, ont déployé des banderoles portant des photos de leurs trente camarades emprisonnés en Russie, accompagnés du mot « Liberté » en anglais, espagnol et catalan.
Les manifestants sont restés environ trois heures accrochés à la façade. « Nous avons choisi la Sagrada Familia parce qu’elle est connue dans le monde entier. Nous voulons transmettre notre message de liberté pour nos camarades au monde entier », a expliqué le porte-parole de Greenpeace à Barcelone, Luis Ferreirim.
Le navire « Arctic Sunrise », qui bat pavillon néerlandais, a été arraisonné en mer de Barents le 19 septembre par un commando des garde-côtes russes et l’équipage – 30 personnes dont 28 militants de l’ONG, de 18 nationalités différentes – est actuellement détenu à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie.
Les militants avaient été interceptés alors qu’ils tentaient de déployer une banderole sur une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom pour protester contre l’exploitation de la région arctique.
Depuis septembre, l’affaire « Arctic Sunrise » a suscité une vague de protestation dans plusieurs pays. Le 5 octobre, plusieurs milliers de personnes, à Londres, Helsinki, Paris, Stockholm ou Vienne avaient manifesté leur soutien à l’équipage du navire.