Ces bateaux sont entrés dans les eaux territoriales vers 09H30 locales (00H30 GMT), a-t-on précisé de même source.
Trois navires gouvernementaux chinois étaient déjà entrés dans ces mêmes eaux territoriales mercredi dernier.
Ces incursions répétées provoquent l’ire du gouvernement de droite japonais de Shinzo Abe, lequel a promis de renforcer les moyens de surveillance autour des Senkaku dont, selon lui, la propriété nippone n’est pas « négociable ».
Samedi, il a répété sa détermination à accroître la défense du Japon contre les actions jugées provocatrices de pays voisins.
« L’environnement de sécurité entourant notre pays est de plus en plus tendu », a-t-il dit devant quelque 700 soldats japonais lors d’un déplacement dans la région sud d’Okinawa, près des îles revendiquées par la Chine.
Pékin envoie régulièrement des navires, mais aussi des avions, autour des Senkaku, depuis que l’Etat nippon a nationalisé en septembre trois de ces cinq îles en mer de Chine orientale en les achetant à leur propriétaire privé nippon.
Le différend territorial s’était alors brusquement aggravé, avec notamment une semaine de manifestations antijaponaises, parfois violentes, à travers la Chine.
Face à ce regain de tensions, Tokyo a annoncé récemment la constitution d’une force spéciale de 600 hommes et 12 navires pour surveiller et protéger l’archipel des Senkaku, avec notamment dix nouveaux bâtiments de 1.000 tonnes.
Le tout s’incrit dans le cadre d’une augmentation des dépenses de défense pour la première fois depuis plus d’une décennie.
L’archipel inhabité des Senkaku/Diaoyu est situé à 200 km au nord-est des côtes de Taïwan et 400 km à l’ouest de l’île d’Okinawa (sud du Japon). Outre sa position hautement stratégique, l’archipel recèlerait des hydrocarbures dans ses fonds marins.