Il s’agit d’un « incident d’exploitation involontaire, anormal et exceptionnel », décrit le géant du BTP, dans un communiqué.
« Vinci regrette vivement cet incident qui résulte de dysfonctionnements ayant conduit à une sous capacité des installations de lavage des bétons », ajoute-t-il.
Le groupe a déversé « une quantité limitée d’eau grise chargée de sable et de traces de ciment désactivé », c’est-à-dire ayant perdu ses capacités d’adhésion. Il estime la quantité de matière concernée à « moins de 5 m3 ».
Le groupe a réalisé des prélèvements d’eau et de matière à proximité et sur le point de déversement. « Les matériaux prélevés sont inertes » et « les échantillons d’eau ne présentent aucune trace de pollution anormale en lien avec l’incident », souligne le groupe.
Vinci s’est par ailleurs engagé à remettre en état la berge, « en lien avec les services de l’Etat, le port autonome et toutes les parties prenantes ».
Le groupe précise qu’il « reste à la disposition des autorités administratives et judiciaires dans le cadre de l’enquête qui a été ouverte ».
Le géant du BTP Vinci, visé par une plainte déposée par une association de pêche et de protection de la nature, avait reconnu fin avril avoir déversé des eaux chargées de résidus de béton sur les berges de la Seine à Nanterre.
Le déversement provenait d’une centrale à béton, propriété de Vinci Construction, servant à alimenter un chantier d’extension d’un train de banlieue vers l’ouest parisien.
Mi-mai, la région Ile-de-France a voté la suspension des financements au projet de prolongement du RER Eole, tant que le groupe Vinci et son sous-traitant, n’auront pas prouvé la remise en état de l’écosystème.
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VINCI