Il s’agit de deux hommes, l’un de nationalité française, né en 1981, l’autre de nationalité espagnole, né en 1976, a-t-on indiqué de même source.
Pour les enquêteurs, le voilier, un ketch de 17 mètres battant pavillon néerlandais, a été « sabordé » par ses deux membres d’équipage à l’approche du patrouilleur de la Marine nationale dépêché sur zone, pour le contrôler à la suite de renseignements, dans le cadre d’une mission conjointe Douanes-Marine.
« Dès l’arrivée du patrouilleur, un violent incendie a subitement ravagé le ketch, interdisant tout accès à bord » avant que l’équipage ne soit récupéré par le patrouilleur, avait fait savoir vendredi soir la Préfecture maritime de l’Atlantique, basée à Brest.
« On pense qu’une quantité importante de drogue se trouvait à bord » du voilier, mais elle est impossible à quantifier, a indiqué de source proche de l’enquête. « Une petite quantité, de l’ordre d’un kilo, a cependant pu être récupérée et il semble que ce soit de la cocaïne », a-t-on ajouté. Le voilier et sa cargaison gisent désormais « par 4.000 m de fond ».
La préfecture maritime avait indiqué vendredi soir avoir été informée mardi soir de la présence d’un voilier faisant route vers l’Europe, et « susceptible de transporter une importante quantité de drogue ».
La tentative d’interception s’est déroulée vendredi « au lever du jour, dans les eaux internationales », avait indiqué la préfecture maritime qui a refusé samedi de préciser davantage la localisation de l’opération.