Cette usine située sur le port de Sinès a actuellement une capacité de production de 19.200 tonnes de carburant maritime recyclé à partir de « slops maritimes », mais qui pourra être portée à 26.400 tonnes, a précisé l’entreprise dans un communiqué.
Les slops proviennent des salles de machines des navires, des lavages des cuves des pétroliers et des eaux polluées de fonds de cale. Jusqu’ici, ils étaient incinérés ou servaient éventuellement de combustible pour des sites industriels comme les cimenteries.
Créée en 2009, Ecoslops a mis au point une technologie innovante qui permet de produire à partir de ces déchets un carburant de qualité suffisante pour être réutilisé par les navires.
L’approvisionnement de l’usine est en partie assuré par un contrat d’exclusivité de 15 ans pour la collecte des déchets hydrocarburés sur le port de Sinès, ainsi que par un accord de partenariat avec MSC, deuxième armateur mondial de porte-conteneurs.
Ecoslops a également plusieurs projets d’usines, dont 3 à horizon 2017, notamment à Abidjan en Côte d’Ivoire, où l’entreprise prévoit de lancer son deuxième site industriel « dans les 24 prochains mois ».
La société a par ailleurs lancé début novembre 2014 le processus en vue de son introduction en Bourse sur Alternext à Paris.