« Nous nous laissons cent cinquante jours pour bâtir un nouveau mouvement de manière démocratique, ouverte et participative », indique Marine Tondelier qui lancera jeudi prochain des « états généraux ».
« Nous voulons une nouvelle coalition écologiste. Un comité de pilotage d’une trentaine de personnes en assurera la gouvernance. Il sera composé pour moitié de responsables politiques et pour moitié de personnalités qualifiées, représentatives de la singularité et de la diversité de l’écologie en France », détaille-t-elle.
Le processus de refondation se déroulera en « deux phases ». « Une première phase d’écoute jusqu’à début mai », avec l’organisation de « plusieurs centaines de réunions un peu partout dans le pays », « une grande enquête en ligne » et « des cahiers de doléances » pour envoyer contributions écrites, audio ou vidéo.
Pour la deuxième phase, « une conférence citoyenne » sera formée de membres « tirés au sort parmi tous ceux ayant participé à la première partie du processus ». Le tout « se terminera fin juin par une grande convention de refondation ».
Marine Tondelier « revendique » ne pas savoir précisément « sur quoi nous atterrirons ». « Nous proposons seulement un nom : Les Écologistes, car nous revendiquons une écologie fédératrice et indivisible », ajoute la nouvelle dirigeante depuis décembre.