« La parole est captée et monopolisée par celles et ceux qui sont dans l’excès », qui veulent « mettre le feu au débat », a mis en garde sur France Inter la patronne d’EELV, alors que « la gravité de la situation qui met en danger notre pacte social, notre vivre-ensemble, devrait appeler à beaucoup de mesure, de calme, de recherche de solutions ».
« Quand on répond à l’outrance de la veille par une nouvelle outrance, quand je vois les questions au gouvernement, quand je vois les réseaux sociaux, quand j’écoute la télé, je suis franchement très inquiète sur le fait qu’on arrive à se reparler normalement », a-t-elle ajouté.
La responsable politique a aussi exprimé sa « gratitude pour celles et ceux qui sur le terrain ont cherché la désescalade, ont évité qu’il y ait plus de morts, de blessés, de destruction, et toutes celles et ceux qui ont essayé de faire grandir le débat public en proposant des analyses justes, posées, sans tenter ni de vociférer ni de récupérer ».
« On doit élever le débat, et tant qu’on passera son temps à commenter les outrances de la veille, on ne participera pas à apaiser le débat, j’essaye de sortir de cette spirale-là », a-t-elle expliqué pour justifier son refus de citer des noms ou des exemples et de commenter les divergences de vues au sein de la Nupes sur le sujet.
Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a indiqué mardi qu’il se « désolidarisait » des propos du leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon sur les émeutes, provoquant la colère des insoumis.