« Nous n’avons pas trouvé d’antécédents » de vente d’huîtres aux enchères en France, a précisé à l’AFP Me Jean Rivola, le commissaire priseur de Caen Enchères chargée de l’opération.
Deux tiers de ces 45 tonnes d’huîtres qui se trouvaient encore mardi dans leur bassin d’origine à Ver-sur-Mer sont directement commercialisables, selon la même source.
Les autres devront être triées, nettoyées et calibrées avant d’être réintroduites dans le bassin ostréicole de l’acheteur, un ostréiculteur qui n’est pas de la région, a indiqué Me Rivola, ne souhaitant pas être plus précis sur ce point.
Un second lot de 37 tonnes d’huîtres, immergé lui à Grandcamp-Maisy, n’a pas trouvé preneur. Ce lot comprenait une plus grande part d’huîtres jeunes.
Cette vente a été ordonnée par la justice à la suite du décès il y a un an d’un ostréiculteur qui possédait les deux lots, et d’un différend entre ses héritiers, a précisé Me Rivola.
Il faut environ quatre ans pour qu’une huître atteigne la taille commercialisable en calibre 2 ou 3.