Les résultats de cette étude, coordonnée par l’institut brestois et pilotée par l’Ifremer, « ne montrent pas d’impacts négatifs majeurs », indique un communiqué, précisant cependant qu’ils « appellent à de nouvelles études ».
Réalisée entre 2017 et 2020, cette étude baptisée « Species », a cherché à déterminer les interactions potentielles entre les câbles de raccordement électriques et les organismes vivant sur les fonds marins. Elle s’est basée sur des mesures in situ des effets physiques générés par les câbles (modification de l’habitat, champs électromagnétiques…) et sur l’impact de la présence des câbles sur la faune et la flore. Elle s’est également penchée sur des études en laboratoire de l’effet potentiel des champs électromagnétiques sur le comportement du homard européen et de la coquille Saint-Jacques.
L’échauffement généré par les câbles posés sur le fond est « négligeable », assure l’institut.
« L’intensité des champs magnétiques émis par les différents câbles étudiés est également faible et localisée », ajoute l’institut qui estime que les structures de protection des câbles « peuvent offrir un habitat favorable pour de nombreuses espèces ».
« Néanmoins, l’impact du champ électromagnétique (…) reste à être évalué in situ sur les secteurs les plus exposés », souligne l’organisme qui soutient la recherche et le développement du secteur des énergies marines renouvelables.
Sept parcs éoliens en mer ont été attribués depuis 2012 par l’État en Manche et dans l’Atlantique. Celui prévu au large de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), dont la mise en service est prévue pour la fin 2023, fait l’objet d’une vive opposition des pêcheurs et d’associations environnementales.